A propos de ce blog


Nom du blog :
mwanashaba
Description du blog :
Info et pages d'histoire
Catégorie :
Blog Medias
Date de création :
29.08.2009
Dernière mise à jour :
08.04.2016

RSS

Rubriques

>> Toutes les rubriques <<
· Katanga natal (10)
· RD Congo: Discours politiques (3)
· Katanga socio-politicoéconomique (9)
· Bonne Gouvernance (14)
· La question sécuritaire dans le Kivu (17)
· RDC: Analyses medias (5)
· La Voix des Sans Voix (14)
· Grands-Lacs (17)
· Liberté de Presse (15)
· Violences, Femmes et enfants (9)

Navigation

Accueil
Gérer mon blog
Créer un blog
Livre d'or mwanashaba
Contactez-moi !
Faites passer mon Blog !

Articles les plus lus

· La mort de la GECAMINES a été préméditée
· Le KATANGA se souvient de son fils Evariste Kimba
· ET MOBUTU PLEURA...
· RDC, Beni: Boucherie humaine au Camp Militaire de NYALEKE
· Indépendance du Congo: Discours du Roi Baudouin

· Des origines de la corruption au Congo
· La résistance katangaise de 1960 à 1963
· Ces gens qui ont soutenu la folie de Mobutu
· Viols à l’est de la RD Congo sur blog de Colette Braeckman
· Insécurité en RDC : Assassinat de la Sœur Denise à Bukavu
· On est la rizerie du sort, Africains ?
· R.D.Congo, une pauvreté désastreuse dans la Province du KASAI:
· Donatien MAHELE LIONGO était un soldat !
· Epopée katangaise: De l’origine des commandos katangais
· MEMORANDUM DES DEPUTES NATIONAUX DU SUD-KIVU

Voir plus 

Statistiques 190 articles


Thèmes

argent assassinats bonne chez citation congo de passage par rumonge éléments enfants femme femmes

Derniers commentaires

claude antoine qui était dentiste mercenaire ?
Par sonck, le 16.06.2025

les congolais doivent écrire une nouvelle page d'histoire dans laquelle ils doivent intégrer les hommes qui on
Par Anonyme, le 29.11.2024

comment je peux avoir la suite de cet article ?
Par Anonyme, le 15.03.2024

jean nguz il avait combien d'enfants
Par Anonyme, le 23.02.2023

encore paix éternelle, nos cœurs continuent à seigner, le vide que tu as laissé dans nos cœurs, ma tante chaqu
Par Anonyme, le 06.12.2022

Voir plus

RSS
Recherche

KATANGA : Insécurité chronique : Défis et enjeux

KATANGA : Insécurité chronique : Défis et enjeux

Publié le 17/12/2014 à 10:41 par mwanashaba
KATANGA : Insécurité chronique : Défis et enjeux

KATANGA : Insécurité chronique : Défis et enjeux

Par Norbert WIBYALA

Le Nord-Katanga est en proie à des incursions barbares depuis des années ; personne n’ignore « qui » est à la base de l’instabilité chronique qui hante cette partie du Katanga.

« Gédéon », KYUNGU MUTANGA a eu à passer un séjour judiciaire qui a débouché par une condamnation dont on connait la suite : Une évasion spectaculaire de la prison centrale de la KASAPA d’où ce seigneur de guerre s’est volatilisé, selon certains témoignages, après une courte cérémonie rituelle, c’était au mois de septembre 2011.

Ce criminel a ainsi renoué avec son milieu naturel, le territoire de MITWABA où il a tout simplement repris ses activités et son feuilleton de sales besognes en dépit de tout le chapelet de griefs retenus à sa charge (crimes contre l’humanité, crimes de guerre, anthropophagie, …) et de la condamnation définitivement prononcée.

Le retour en zone de ce criminel de grand chemin devrait dicter le gouvernement congolais à protéger ne serait-ce que les pauvres villageois qui s’étaient constitués « plaignants et/ou témoins » lors de ce procès. Peut-on assurer que ces citoyens sans protection soient encore vivants après la réapparition de l’ex-partie défenderesse libérée et fulminant de toute sa seigneurie ? « That’s the question ».

 Gédéon a pris le temps de reconstituer ses troupes et, selon certains témoignages, a même procédé à des recrutements ; les effets n’ont pas tardé, il est à ce jour auteur de certaines attaques spectaculaires enregistrées contre des villages situés à Manono et ITWABA jusqu’à PWETO, espace qui rappelle la triste dénomination de « TRIANGLE DE LA MORT ». Malheureusement, la présence des soldats des FARDC ne rassure point ; la MONUSCO tarde également à se faire voir dans ce coin où la terreur fait partie du quotidien.

Il est malheureux que les autorités locales soient jugées apathiques face à l’instabilité qui hante le Nord-Katanga depuis plus de 15 ans dès lors que la « Sécurité » est une prérogative qui relève du Pouvoir Central, aujourd’hui préoccupé par l’échéance de 2016 et ses corollaires (révision constitutionnelle, …). La vérité est l’un des socles qui permettent la bonne gestion de l’information ; or la vérité des faits ne peut être véhiculée que par les seuls journalistes dont les faits dans leur vérité constituent le « sacré » à partir duquel l’on peut résoudre les problèmes de la communauté.

Tant que les journalistes Congolais seront absents dans cet espace où seuls les médias étrangers peuvent avoir accès, la vérité restera hypothétique ; les enfants du Nord-Katanga demeureront dans leur état de martyrs ! Oui, martyrs, ils le sont réellement. Je connais la réponse du Ministre en charge des médias : « On n’a interdit à personne de … » ; oui, c’est vrai, mais l’on se trouve dans un contexte où le paysage médiatique n’a jamais été structuré, et donc, le gouvernement congolais devrait pallier à ce tare en apportant un appui conséquent pour faciliter l’accès des journalistes congolais aux sources, nous entendons logistique et cadre sécuritaire. Il y a lieu de rappeler ici que la liberté de la presse est formelle : « Informer, être informé, accéder aux sources ». Ceci, ça s’appelle « service publique » ; service publique n’est pas seulement le colportage des informations institutionnelles ou la lecture des communiqués étatiques, c’est d’abord et surtout ça. L’état congolais devrait porter les charges de l’information récoltée et mise à la disposition de l’Etat et de la population et encourager l’apport des ONG dans l’appui des médias. C’est ainsi que ça fonctionne ailleurs.

Et donc, localement, les autorités provinciales (qui gèrent la province sous délégation des barons de Kinshasa) ne peuvent pas résoudre de manière définitive la question sécuritaire dans la mesure où elles n’en ont pas compétence, et au revers, la question est gérée sans notion de proximité.

Les permutations opérées au sein de l’armée, suggérées par des acteurs politiques ex-FAZ, démontrent bien quel degré de technocratie l’on croit apporter à la gestion de la République si ce n’est que des techniques puisées au répertoire du MPR Parti-Etat de triste mémoire où tout était d’abord une affaire d’originaires et de non-originaires. Non, le règlement de la question sécuritaire ne se résoudra pas avec la permutation des chefs policiers et chefs militaires ; RDC compte 18.000 casques-bleus présents sur son sol, la plus forte présence des Nations Unies au monde, mais, craindraient-ils de passer à la casserole de Gédéon ? C’est donc à ce niveau que se devrait se situer le débat.

Localement, Moïse KATUMBI ne peut juste gérer que « les effets » des situations, les causes des situations étant une affaire d’un gouvernement central qui semble gérer les affres du Nord-Katanga à la dernière rubrique des points à l’ordre du jour. L’Etat congolais doit pouvoir desserrer la cravate nouée contre les médias pour les considérer comme des partenaires à part entière car sans information traitée de manière impartiale, neutre et professionnelle, l’on ne peut observer les situations de manière lucide et prendre des décisions adéquates.

Travailler à base des seules informations collectées par des structures politiques (ANR et ETD) ne peut permettre aux décideurs de s’assumer avec assurance et autorité. Le journaliste est un tamis nécessaire autant pour le public que pour l’Etat. Son absence sur terrain est l’une des causes d’incompréhensions et de la mauvaise gestion des informations modelées par des caporaux de l’info ; l’insécurité chronique que connait le Katanga perdure par manque de transparence conséquente d’une communication à la moule.

(Nord-Katanga)